La chirurgie valvulaire

1.      1.  Généralités :

Les valves anormales (rétrécies ou fuyantes) sont réparées ou changées pour faciliter le travail du cœur et rétablir une circulation sanguine normale. Il arrive que plusieurs valves défectueuses soient à corriger.

• Valve sténosée : Il s’agit d’une valve rétrécie qui ne s’ouvre pas normalement. Ceci créé un obstacle à la circulation du sang et nécessite un travail supplémentaire du cœur. Il s’agit le plus souvent de la valve aortique.
• Valve insuffisante : La valve est fuyante, elle ne se referme pas normalement, le sang stagne ou reflux. Le travail du cœur est là aussi augmenté. Il s’agit le plus souvent d’une atteinte de la valve mitrale.

Il existe deux techniques pour réparer ce dysfonctionnement :

• Soit le remplacement de la valve, implantation d’une prothèse valvulaire (en grande majorité pour les atteintes de la valve aortique).
• Soit la réparation de la valve (en général pour la valve mitrale ou la valve tricuspide).

2.      Deux types de prothèses valvulaires :

Bio prothèses : Ce sont des prothèses valvulaires dites « biologiques », elles sont constituées à partir du péricarde bovin ou à partir des valves porcines.

            Avantage : Elle ne nécessite pas de traitement anticoagulant au long cours.

            Inconvénient : Elle se détériore, d’autant plus vite chez les sujets jeunes. (ex : durée de vie de 15 à 20 ans en position aortique chez les patients de plus de 65 ans).

Mécaniques : Ce sont des valves en carbone. Elles ont deux volets.

            Avantage : Durée de vie à priori illimitée.

            Inconvénients : Nécessite un traitement anticoagulant à VIE.

                                        Légèrement bruyante (battement d’une montre).

Le choix de la prothèse se fait en concertation avec le patient en fonction de sa pathologie, de son âge, de son mode de vie et des contre-indications.